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expulsion des musulmans d'espagne

Roman : la grande expulsion des morisques d'Espagne 09/04 | 16:59 ... Catholique jusqu'au tréfonds de l'âme, ce jeune séminariste vomit les musulmans. Ces derniers dénonçant une politique espagnole de « deux poids, deux mesures » sous-tendant une injustice, réclament comme pour les Juifs, la reconnaissance de leur passé dramatique en Espagne ainsi que la double nationalité[16],[15]. Outre les nombreuses victimes de ces persécutions et les vagues d’émigration qu’elles entraînent (principalement vers l'Empire ottoman, le Maghreb et les Pays-Bas), ces mesures créent un phénomène nouveau, le marranisme, où des Juifs, souvent contraints à la conversion, demeurent secrètement attachés au judaïsme. CONVERSIONS FORCÉES. Dwight Reynolds, speaking on 'Bettany Hughes:When the Moors Ruled in Europe'. Expulsion des Juifs d'Espagne, Emilio Sala y Francés, 1889 : Torquemada offre aux rois catholiques l'édit d'expulsion des Juifs d'Espagne contre leur signature. EN BREF Au début du VIII e siècle, des musulmans d’Afrique du Nord et d’autres pays arabes ont conquis la majeure partie de la péninsule Ibérique, qui correspond à l’Espagne et au Portugal actuels. Goytisolo Juan, Ben Salem Abdelatif. Des siècles durant, les Maures d’Espagne, une minorité musulmane appelée « mudejars », ont vécu en paix dans des régions sous domination catholique. L'expulsion des morisques, l'histoire qui dérange. Selon Bernard Lugan, les Morisques ont été essentiellement expulsés vers le Maroc[38]. 2018 à 1:01 Mis à jour le 6 août 2019 à 0:00. Remémorer le 11 septembre, début d’une expulsion massive de musulmans. La dernière modification de cette page a été faite le 25 novembre 2020 à 16:39. 1) la diaspora morisque commence bien avant l’expulsion de 1609-1614. 1990 Plus… Réveillez-vous ! Le royaume d'Aragon était, après Valence, la partie de la péninsule où le taux d'expulsion des morisques était le plus élevé et il en a subi les conséquences aussi désastreuses que Valence, selon Henri Lapeyre[7]. Forts de leur victoire, les Rois catholiques décrètent en mars 1492 l’expulsion des juifs d’Espagne, adultes et enfants, dans un délai de trois mois. « Entre septembre 1609 et avril 1614, environ 300 000 morisques furent expulsés des royaumes d’Espagne vers l’Afrique du Nord et vers la France, étape vers les pays musulmans. L'Espagne, débarrassée des juifs - depuis leur expulsion en 1492 - et des musulmans, achève ainsi son « redressement ». Le processus d'expulsion dans l'ensemble du royaume espagnol se prolonge jusqu'en 1614[2]. L'expulsion des Morisques d'Espagne est une expulsion promulguée par le roi Philippe III d'Espagne le 22 septembre 1609 qui signifie l'abandon des territoires espagnols par les Morisques, descendants des populations musulmanes converties au christianisme par le … Par exemple, le choc démographique occasionné est négligeable comparé au demi-million de victimes de la grande peste de 1598-1602. Grâce à ceux-ci il allait de victoire en victoire, et ne tarda pas à devenir l’un des souverains les plus puissants de … Plus d'un siècle après leur conversion forcée au christianisme[15] et bien que devenus, à force de métissage, physiquement indiscernables des « vieux chrétiens », une grande partie des Morisques se maintient comme un groupe social cloisonné du reste de la société espagnole[16], en dépit de la perte de l'usage de l'arabe andalou au bénéfice du castillan et de leur connaissance très pauvre des rites de l'islam, religion qu'ils continuent toutefois de pratiquer en secret. ». Pour trouver une solution au « problème morisque », plusieurs conseils sont convoqués en Espagne. Expulsion des Morisques d'Espagne. L’expulsion des Morisques d’Espagne sur ordre du roi Philippe III, qui a débuté en 1609 et s’est terminée quatre ans plus tard, a été vue à l’époque comme une œuvre de salubrité publique contre une « race rebelle et perverse ». Après la rébellion des Alpujarras (1568-1571), menée par les morisques grenadins, ceux qui ont subi le moins d'acculturation, l'opinion selon laquelle cette minorité religieuse constitue un véritable problème de sécurité nationale gagne du terrain : ils sont couramment soupçonnés de complicité avec les Turcs, les pirates barbaresques[16],[17],[18] qui pillent périodiquement le littoral espagnol, ou même les Français. Le 22 septembre 1609, à l'initiative de son ministre et favori le duc de Lerma, le roi d'Espagne Philippe III de Habsbourg signe un … Esther Benbassa dans mensuel 154 daté avril 1992 - Espagne, 1492. Les capitulations de Grenade de novembre 1491 avaient garanti aux musulmans le libre exercice de leur culte. En juin 2015, le Congrès espagnol adopte à l’unanimité une loi incitée par le conservateur Mariano Rajoy, permettant aux descendants des Juifs expulsés d’Espagne par les rois catholiques en 1492, d’obtenir facilement la nationalité espagnole, afin de réparer « une erreur historique », cinq siècles plus tard[12]. Ceux-ci créent une république corsaire qui commerce avec différents États européens (France, Pays-Bas, Angleterre)[35],[36],[37]. Dans la Couronne d'Aragon, et en particulier dans le royaume de Valence, il en est tout autrement : certaines comarques du nord de la région d'Alicante perdent presque l'intégralité de leur population. Le pacha[29] ainsi que les amiraux et les corsaires ottomans d'Alger ont ainsi fortement contribué au transport de dizaines de milliers de Morisques vers la Régence d'Alger. Youssef Elidrissi, « Les racines de l'exclusion », Spanish Inquisition left genetic legacy in Iberia. Au cinq-centième anniversaire de l'édit d'expulsion, le 31 mars 1992, le roi Juan Carlos et la reine Sophie sont reçus officiellement à la synagogue de Madrid, en présence du président d'Israël, Haïm Herzog, où le roi évoque « la réconciliation historique entre le peuple juif et le peuple d'Espagne »[13]. Un examen approfondi du chromosome de la péninsule Ibérique révèle que la fréquence de l'haplotype E-M81 dépasse les 15 % dans le sud et ouest de la péninsule Ibérique[49]. : L’expulsion des Juifs de la péninsule ibérique s’inscrit dans la rechristianisation de celle-ci (Reconquista) entreprise par les souverains espagnols. Intervenant dans le débat sur l'opportunité de réparations aux descendants des Morisques d'Espagne, l'écrivain péruvien Mario Vargas Llosa, dans une tribune publiée dans le quotidien El País le 29 novembre, souligne la différence entre histoire et mémoire. D'autres rebellions ont lieu comme dans les régions de La Marina Alta[33]. In: Horizons Maghrébins - Le droit à la mémoire, N°61, 2009.L’héritage de l’Espagne des trois cultures - Musulmans, juifs et chrétiens. Il faut ajouter la volonté d'en finir avec les postures critiques, courantes en Europe depuis un certain temps, à propos du caractère discutable de la christianité de l'Espagne, en raison même de la persistance de certaines minorités religieuses ; cette décision mène à terme le processus d'homogénéisation qui avait commencé avec le décret d'expulsion des Juifs de 1492 et entérine la christianité des royaumes d'Espagne. A son tour, il est embauché par don Alvaro et, à ce titre, amené à côtoyer Hassan-Octavio, dont il sera le serviteur. Expulsion des Morisques au port de Dénia.. Scholie Henri Torné-Chavigny. Ils se trouvent concentrés dans les royaumes de la Couronne d'Aragon, où ils représentent près de 20 % de la population ; ce chiffre s'éleve à près de 40 % dans le pays valencien[13],[14]. Expulsion des musulmans d'Espagne (1609). A la fin du mois de juillet 1492, les derniers juifs qui refusent de se convertir quittent l’Espagne. À partir du 30 septembre, ils sont menés vers les différents ports du royaume où ils doivent payer eux-mêmes le trajet. Expulsion des juifs et musulmans d'espagne L'expulsion des juifs d'Espagne au nom de la pureté du san . Les Juifs n'ayant plus raison légale d'être ou d'observer leur culte, toutes les synagogues sont converties en églises comme l'avait déjà été celle de Tolède devenue église Santa Maria la Blanca du temps des « pogroms » de 1391 et 1411[7],[8]. Par les différents efforts de report, la date effective d'application du décret se fixe le 2 août 1492, qui correspond au 9 Ab 5252 dans le calendrier hébraïque - le 9 Ab étant déjà depuis l'antiquité, un jour de deuil et de jeûne pour les Juifs, en commémoration des destructions des Temples de Jérusalem. Les Rois Catholiques espéraient qu’ils finiraient par se convertir mais n’envisageaient pas de les y contraindre. La dégradation des conditions de vie des chrétiens les conduit à considérer avec défiance celles des Morisques. « Passage des Morisques chassés d'Espagne à travers la France », http://dukespace.lib.duke.edu/dspace/bitstream/handle/10161/7193/OHalley_duke_0066D_11863.pdf?sequence=1, Article « Morisco » de l'Encyclopædia Britannica. Les Morisques sont les descendants de la population musulmane d'Espagne qui s'est convertie au christianisme par contrainte ou par décret royal au début du XVIe siècle. A Valence, il n'y a pas de réaction de pitié envers les Maures comme celles qui ont lieu dans la couronne de Castille[26]. ... des musulmans d’Espagne et du Portugal étaient en fait originaire du pays. De plus, « les injustices du passé ne peuvent pas et ne doivent pas être sélectionnées en fonction des besoins du présent ». 1990 L’étonnante empreinte maure en Espagne Réveillez-vous ! Il signale ainsi le danger de l'utilisation politique de l'histoire et les dérives auxquelles elle peut conduire[54]. Cependant, « le pays valencien, qui avant l'expulsion devait avoir environ 450 000 habitants, en 1718 n'arrivait pas encore à 260 000 »[47]. La conférence de la paix, chargée de résoudre le conflit israélo-arabe, qui s'est tenue à Madrid, dans cette Castille où les Juifs vécurent durant plusieurs siècles, nous a rappelé que l'Espagne médiévale abritait dans « l'harmonie » les trois religions du Livre : islam, La grande expulsion des morisques d'Espagne. Ce n'est cependant qu'à partir de 1608 que le Conseil d'État commence à envisager sérieusement le choix de l'expulsion, pour la recommander au souverain l'année suivante. Le 25 novembre 2009, le Congrès des députés espagnol adopte une proposition visant à la « reconnaissance institutionnelle de l'injustice commise à l'encontre des Morisques »[53]. Bon nombre d'ecclésiastiques défendent la possibilité de laisser du temps, une option soutenue en partie par Rome, car ils considèrent qu'une conversion totale exige un contact prolongé avec les croyances et la société chrétienne. De façon générale, les terres riches (souvent proches du littoral) et les centres urbains de ces royaumes sont majoritairement chrétiens, tandis que les Morisques occupent une grande partie des terres intérieures, pauvres et montagneuses, et se concentrent dans les faubourgs urbains[14],[13]. Chrétiens, musulmans et juifs dans l'Espagne médiévale: de la convergence à l'expulsion Published: (1994) L'église d'Espagne sous le patronage royal (1476 - 1834): essai d'ecclésiologie politique by: Hermann, Christian Published: (1988) Les musulmans d'Espagne au XVe siècle - À propos de : Isabelle Poutrin, Convertir les Musulmans, Espagne, 1491-1609, PUF - La Très Catholique Espagne créée par la Reconquista s'est posée avec force le problème de la conversion des juifs, mais aussi des musulmans. Ils s'établissent dans les États musulmans d'Afrique du Nord, à Salonique, cité grecque sous souveraineté ottomane, ou encore au Portugal voisin … 1568-1571 : Révolte des morisques de Grenade (aussi appelée « Guerre des Alpujarras », du nom de la chaîne de montagnes où se concentraient les révoltés). Les derniers Morisques à partir vers le Maroc en 1614 rejoignent les Hornacheros, morisques de Hornachos en Estrémadure, installés à Rabat depuis la deuxième moitié du XVIe siècle, sous le règne du sultan saadien Abu Marwan Abd al-Malik[34]. Avril 2018 ; Par Thierry Gandillot. de], Araceli Campos, « La expulsión de los moriscos en el espejo del tiempo », xive Congrès international d’études morisco-andalouses sur : Le. ». La noblesse aragonaise et valencienne est quant à elle partisane de laisser la situation en l'état : ils sont en effet ceux qui profitent le plus de cet état de fait, particulièrement en termes de main d'œuvre pour leurs terres. Les estimations chiffrées concernant l'ampleur de l'expulsion et des conversions sont très variables et sujettes à controverse. Moins de dix ans après le décret de l'Alhambra et après la défaite d'Albaicin (1501) subie par les morisques révoltés contre les décisions de l'archevêque Francisco Jiménez de Cisneros [1], les rois catholiques décrètent l'expulsion des musulmans âgés de plus de 14 ans, d'abord de Grenade puis, en 1502, de l'ensemble des territoires sous la couronne de Castille. Selon le frère Jaime Bleda, les Morisques débarqués sur les côtes maghrébines ont eu droit à un accueil sanglant de la part des autochtones. Ainsi, la Couronne tentera « de justifier l’expulsion en se fondant sur le danger imminent que les morisques représentaient pour la république »[19]. Aux extorsions de certaines personnes s'ajoutent les assauts de bandes de « vieux chrétiens » qui les insultent, les volent et, dans certains cas, les assassinent sur le chemin des ports d'embarquement. Pour cela, ils doivent faire montre de leur attachement historique ou mémoriel à l'Espagne, ce qui n'est pas toujours aisé[14],[Note 1]. Toute cette époque, dite de Convivencia, au cours de laquelle les idées s’échangent activement entre Juifs, chrétiens et musulmans, est source de tensions en réalité dues au bras de fer permanent entre les deux grandes puissances chrétienne et musulmane, le rôle de passeurs des Juifs étant souvent attribuable à leur condition de minorité tentant de préserver tant bien que mal son existence[1],[2]. Ce qu'on dit c'est simplement que les populations Morisques au moment de l'expulsion étaient d'un point de vue génétique issues du métissage entre les descendants des envahisseurs musulmans (composante fondamentale puisque c'est par cet héritage culturel que les Morisques se définissent) et le reste des composants de la population espagnole. C’est officiellement afin d’extirper toute tendance à la judaïsation parmi ces Marranes que l’Inquisition espagnole reçoit pleins pouvoirs pour s’acharner sur ces conversos avec, parfois, le soutien d'anciens Juifs malmenés par certains de leurs anciens frères, soucieux de prouver leur fraîche allégeance à l'Eglise. D'autres encore vendues comme esclaves dans le port de Gènes et les villes soumises à son obéissance. Mario Vargas Llosa, « La expulsión de los moriscos », La Méditerranée et le monde méditerranéen à l'époque de Philippe II, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Expulsion_des_Morisques_d%27Espagne&oldid=177016328, Portail:Religions et croyances/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Rédaction du décret d'expulsion des Maures, le 9 avril 1609, Expulsion des Morisques du royaume de Valence ; décret rendu public le 22 septembre 1609, Expulsion des Morisques d'Andalousie, le 10 janvier 1610, Expulsion des Morisques de la couronne d'Aragon, le 29 mai 1610, Expulsion des Morisques du royaume de Murcie, Expulsion des Morisques de Grenade, le 8 octobre 1610, Soulèvement de Morisques contre les expulsions, 20 octobre 1610. Quant à l'analyse de ADN mitochondrial, le marqueur U6, assez commun dans le Nord-Ouest de l'Afrique, existe dans la péninsule à des niveaux bien plus élevés que dans le reste du continent[50]. Comme les Espagnols menaient des guerres en Amérique et se sentaient menacés par les raids des Turcs le long des côtes espagnoles ainsi que par deux révoltes morisques au cours du siècle qui a suivi la mise hors la loi de l'Islam en Espagne, il semble que les expulsions aient été une réaction à un problème interne de l'Empire espagnol[1]. L'expulsion des Morisques d'Espagne est une expulsion promulguée par le roi Philippe III d'Espagne le qui signifie l'abandon des territoires espagnols par les Morisques, descendants des populations musulmanes converties au christianisme par le décret des rois catholiques du. Les premières tentatives de reconquête chrétienne entraînent l’arrivée des Almoravides puis des Almohades, à la suite des persécutions desquels nombre de Juifs s’exilent ou se réfugient dans les terres chrétiennes du nord. 1604 marque le début d'une récession économique dans la péninsule Ibérique, conséquence d'une première baisse dans l'arrivée des ressources du Nouveau Monde. Maurice Kriegel, “La prise d’une décision: l’expulsion des Juifs d’Espagne en 1492,” in Ron Barkai, ed., Chrétiens, Musulmans et Juifs dans l’Espagne médiévale: De la convergence à l’expulsion … Parmi les défenseurs de l'expulsion se trouve Jaime Bleda, un religieux dominicain de Valence, qui voit dans cette mesure le châtiment mérité par les Morisques pour leur apostasie et leurs blasphèmes contre la foi chrétienne ; Bleda, qui défend ce projet à Rome comme à Madrid auprès de Philippe III, s'appuie sur son expérience directe des communautés morisques de la région de Valence, observations qu'il extrapole à l'ensemble des Morisques d'Espagne. Guillén, C., « Un padrón de conversos sevillanos ». On les trouve également en nombre important dans les zones de cultures irriguées autour de Gandie et Xàtiva[14].

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