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évolution de la consommation d'énergie dans le monde

L'énergie dite « finale » est celle qui est utilisée à la satisfaction des besoins de l’homme. Dans son scénario de référence, l’EIA estime que la consommation mondiale d’énergie pourrait fortement croître dans les prochaines décennies : elle pourrait passer de 549 milliards de MBtu (le « British Thermal Unit » est une unité d’énergie fréquemment employée dans le monde anglo-saxon (1)) en 2012 à 629 milliards de MBtu en 2020 et 815 milliards de MBtu en 2040, soit une hausse de 48% en moins de trois … Le PIB mesure la valeur monétaire de l’ensemble des biens et services finaux produits dans un pays : les biens d’investissement (les usines, les bâtiments) comme les biens de consommation finale (nourriture, services divers consommés par les ménages). Cependant certains (surtout dans les pays d'Europe du Nord) prennent l'habitude d'utiliser des multiples de l'unité officielle et il n'est pas rare de trouver des péta voire des yotta-joules (péta et yotta sont des préfixes du Système international d'unités) pour mesurer l'énergie produite à l'échelle du monde[n 1]. Elle se répartissait en 32,3 % de pétrole, 28,3 % de charbon, 24,0 % de gaz naturel, 4,4 % de nucléaire et 11,5 % d'énergies renouvelables (hydroélectricité 6,8 %, éolien 2,1 %, biomasse et géothermie 1,0 %, solaire 0,95 %, agrocarburants 0,6 %). Or Christophe McGlade et Paul Ekins, chercheurs à l'UCL (University College de Londres), soulignent dans la revue Nature que pour aboutir à ce résultat, il faudrait que globalement, les pays s'abstiennent d'extraire un tiers des réserves de pétrole, la moitié des réserves de gaz et plus de 80 % du charbon disponibles dans le sous-sol mondial, d'ici à 2050. La consommation finale énergétique mondiale a progressé de 109 % en 44 ans, de 1973 à 2018 ; elle s'élevait en 2018, selon l'Agence internationale de l'énergie, à 9 938 Mtep, dont 19 % sous forme d'électricité ; depuis 1990, elle a progressé un peu plus vite que la population, mais sa répartition par source d'énergie n'a guère évolué : la part des énergies fossiles a reculé de 0,3 points, mais leur domination reste massive : 82 % ; la part des énergies renouvelables (EnR) n'a progressé que de 0,5 points, passant de 15,5 % en 1990 à 16,0 % en 2018, car le recul de la part de la biomasse compense en partie la progression des autres EnR. Les 4 premiers pays concentrent 53,5 % des réserves. Dans le cas d'une électricité produite directement (hydroélectricité, photovoltaïque, géothermique...), la conversion en énergie primaire pertinente est fonction du contexte et le coefficient de conversion utilisé doit être indiqué (voir ci-dessous) : pour comptabiliser la production d'une centrale hydroélectrique, on peut convertir directement les kWh en TEP selon l'équivalence physique en énergie 11 630 kWh = 1 TEP ; mais si l'on se pose la question « combien de centrales à charbon cette centrale hydroélectrique peut-elle remplacer ? Cette Le scénario menant à +2 °C impliquerait une forte baisse des émissions, et par exemple le passage du nombre de véhicules électriques à 700 millions en 2040. La satisfaction des besoins peut être directe, si l’énergie est consommée par un être humain au cours d’un usage domestique (se chauffer, travailler sur son ordinateur, se déplacer en voiture), ou indirecte si elle est utilisée dans la production de biens ou de services destinés à la consommation humaine. Or, la combustion de toutes les réserves prouvées de pétrole, charbon et gaz de la planète engendrerait 2 795 gigatonnes de CO2, soit cinq fois plus. Comment ont évolué, depuis, 1800, la consommation des grandes sources d’énergie primaire ? Consommation d’énergie primaire et finale. Depuis la révolution industrielle, la consommation d'énergie n'a cessé d'augmenter. L'énergie sous toutes ses formes : définitions, Efficacité énergétique : l'AIE souligne l'urgence de relancer les investissements, EDF au cœur de 3 grandes interrogations en suspens…, Économie « bleue » : le potentiel des énergies marines, produits pétroliers raffinés dont les carburants automobiles, c’est une loi fondamentale de la physique, les transports (privés et professionnels), la volonté politique d’agir contre le réchauffement climatique (COP21), L’Agence internationale de l’énergie (AIE) publie chaque année son recueil « Key World Energy Statistics » qui délivre les grandes données relatives à l’énergie dans le monde…, L’énergie primaire désigne les différentes sources d’énergie disponibles dans la nature avant transformation. Avec des conventions différentes, BP donne des estimations plus récentes : Cette statistique comprend les énergies renouvelables utilisées pour la production d'électricité, mais pas celles utilisées directement pour des usages thermiques (bois, biocarburants, pompe à chaleur géothermique, chauffe-eau solaire...) ni celles qui sont auto-consommées. Data and statistics : World - Balances 2018, Les énergies renouvelables bientôt aussi rentables que les énergies fossiles polluantes, L’électricité d’origine éolienne aussi compétitive que celle des centrales à gaz, Data and statistics : World : Electricity 2018, Les pays émergents vont faire exploser la demande d'électricité, Approximated EU GHG inventory: early estimates for 2012, Commissariat général au développement durable, Ministère de la Transition écologique et solidaire, CO2 Emissions from Fuel Combustion 2019 Highlights, Climat : pétrole, gaz et charbon doivent rester sous terre, Nous devons laisser deux tiers des énergies fossiles dans le sol, Liste de pays par consommation d'électricité, BP Statistical Review of World Energy 2009, Définitions et statistiques sur l'énergie. Le graphique suivant montre ainsi le parallèlisme des gains en % par rapport à 1991 de l’intensité énergétique et de l’intensité CO2 : les différences entre les deux courbes montrent qu’elles décrivent fondamentalement la même tendance ; les questions de l’efficacité énergétique et du contrôle de l’émission de CO2 se sont confondues lors des 2 dernières décennies. Ce graphique, pris sur une période longue (1965-2003), présente l'évolution de la consommation d'énergie primaire dans le monde. La consommation globale d’énergie a doublé depuis 40 ans. Au Néolithique, entre 9000 et 3300 ans avant notre ère, les hommes commencent à cultiver la terre et domestiquent des animaux qui, pour certains, devienn… Exemple. Les opérations de conversion et transport de l'énergie donnant toujours lieu à des pertes diverses, l'énergie finale est toujours plus faible que l'énergie primaire. La part de l’énergie nucléaire reste pour sa part relativement stable (4,4% en 2017). Les émissions de CO2 par habitant en 2018 sont estimées à 4,42 tonnes dans le monde, 15,03 tonnes aux États-Unis, 8,40 tonnes en Allemagne, 4,51 tonnes en France, 6,84 tonnes en Chine, 1,71 tonnes en Inde et 0,98 tonnes en Afrique. Pour cela, on introduit un coefficient de rendement par lequel on doit multiplier le nombre de tep pour obtenir le nombre de kWh. Pour aboutir à ce résultat, il faut globalement s'abstenir d'extraire un tiers des réserves de pétrole, la moitié des réserves de gaz et plus de 80 % du charbon disponibles dans le sous-sol mondial, d'ici à 2050. Les économies anciennement développées sont contrastées : autour de la moyenne comme les États-Unis ou très inférieures à la moyenne comme en Europe. L'Agence internationale de l'énergie avait déjà préconisé, en 2012, de laisser dans le sol plus des deux tiers des réserves prouvées de combustibles fossiles, car notre consommation, d'ici à 2050, ne devra pas représenter plus d'un tiers des réserves prouvées de combustibles fossiles afin de ne pas dépasser les 2 °C de réchauffement global maximal d'ici la fin du siècle[30]. Ces statistiques prennent en compte l'énergie solaire photovoltaïque et les centrales solaires thermodynamiques, qui sont incluses dans la production 2019 pour environ 12 TWh dont 4,5 TWh aux États-Unis, 5,7 TWh en Espagne, 1,55 TWh en Afrique du Sud et 0,2 TWh aux Émirats arabes unis (voir Liste des centrales solaires thermodynamiques). Au-delà de cinq ans, à moyen et long terme donc, on constate que la corrélation est de moins en moins bonne à mesure que le terme augmente. Echanges d’électricité dans le Monde L’énergie électrique, de par sa flexibilité d’utilisation, ses réseaux de distribution, la diversité de ses applications, est la forme d’énergie dont la consommation mondiale s’est développée le … En 1973, cette part atteignait 86,7% (dont 46,2% pour le seul pétrole) et les énergies décarbonées ont ainsi légèrement progressé dans le mix énergétique mondial. 3. Par la force de l'habitude, la plupart des statisticiens continuent à utiliser la tonne d'équivalent pétrole (tep) et plus souvent son multiple, le million de tonnes d'équivalent pétrole (Mtep), le pétrole étant la source d'énergie la plus utilisée dans le monde. Mais il suffirait de couvrir 0,3 % des 40 millions de km2 de déserts de la planète de centrales solaires thermiques pour assurer les besoins électriques de la planète en 2009 (environ 18 000 TWh/an)[15]. Il faudrait enfin oublier toute velléité d'exploiter les réserves d'énergies fossiles découvertes en Arctique et s'interdire d'accroître l'exploitation du pétrole non conventionnel (schiste bitumineux, huile de schiste, …)[29]. Au niveau mondial, les émissions de dioxyde de carbone (CO2) dues à l'énergie en 2018 sont estimées par l'AIE à 33 513 Mt, en progression de 117 % depuis 1973, dont 44,0 % produites par le charbon, 34,1 % par le pétrole et 21,2 % par le gaz naturel ; par secteur en 2017, 37 % étaient issues de l'industrie, 25 % des transports, 16 % du secteur résidentiel et 10 % du secteur tertiaire. Évolution de la consommation d'énergie dans le secteur des transports au Québec de 1990 à 1998 @inproceedings{Bernard2003volutionDL, title={{\'E}volution de la consommation d'{\'e}nergie dans le secteur des transports au Qu{\'e}bec de 1990 {\`a} 1998}, author={J Bernard and Nadhem Idoudi}, year={2003} } L’explication est qu’à court terme, les habitudes de consommation et les outils de production n’ont pas le temps de s’ajuster, mais dès le moyen terme, il faut chercher d’autres explications, telles un mouvement de réduction de « l’intensité énergétique ». », alors il faut multiplier par 2,5. Elle se répartissait en 33,1 % de pétrole, 27,0 % de charbon, 24,2 % de gaz naturel, 4,3 % de nucléaire et 11,5 % d'énergies renouvelables (hydroélectricité 6,5 %, éolien 2,2 %, biomasse et géothermie 1,0 %, solaire 1,1 %, agrocarburants 0,7 %). Pour le solaire, les réserves indiquées correspondent aux potentiels annuels disponibles sur toute la surface terrestre, alors que pour les autres énergies seules les réserves prouvées et économiquement exploitables sont prises en compte. ... Évolution des différents types de production d’énergie dans le monde Au niveau de la production et de la consommation, les différentes formes d'énergie primaire peuvent se classer de la façon suivante : Les ressources ou réserves mondiales en énergie peuvent être considérées comme inépuisables si l'on considère que : Les potentiels énergétiques présentés ci-dessus ne sont pas directement comparables : pour les énergies fossiles et nucléaires, il s'agit de ressources techniquement récupérables et économiquement exploitables, alors que pour les énergies renouvelables (sauf l'hydroélectricité et une part de la biomasse), il n'existe encore aucune estimation globale des ressources économiquement exploitables : les parcs éoliens de nouvelle génération et les fermes solaires de grande taille s'approchent de la compétitivité en coût d'investissement par rapport aux centrales à gaz ou au charbon[10], mais ne peuvent encore, dans la plupart des cas, être produites que si elles sont subventionnées : selon l'ADEME, « les soutiens publics restent nécessaires pour prolonger les baisses de coût, faciliter les investissements ou compenser les défaillances de marché »[11] ; les potentiels indiqués ici sont des potentiels théoriques basés sur des considérations uniquement techniques. Le graphique ci-dessous montre que l’intensité énergétique du monde diminue de 1% par an environ, ce qui est une amélioration de l’efficacité de l’usage de l’énergie : on produit plus avec moins d’énergie. La consommation d’énergie finale est soit une consommation directe d’énergie primaire non transformée, comme le charbon brûlé sous les chaudières industrielles dans la chimie ou injecté dans les fours des cimenteries,  soit une consommation d’énergie secondaire comme l’essence ou l’électricité. Production éolienne annuelle sur la base d'un, « inépuisables à l'échelle du temps humain », « les renouvelables font de très grands progrès sur les prochaines décennies mais leurs gains restent largement confinés à la production d'électricité. Cette statistique ne prend pas en compte les énergies auto-consommées (bois, pompes à chaleur, solaire thermique, etc. La durée potentielle d'utilisation de l'énergie nucléaire pourrait se compter en siècles grâce aux filières de surgénération et en millénaires avec celle de fusion nucléaire, et le potentiel exploitable de l'énergie solaire est estimé à vingt fois la consommation mondiale annuelle. La production hydroélectrique varie fortement d'une année à l'autre en fonction des précipitations : ainsi, la production brésilienne a connu en 2011 un record de 428,3 TWh, suivi d'une série d'années sèches avec un minimum de 359,7 Mtep en 2015 (−16 %), malgré la mise en service de nombreux barrages dans l'intervalle ; la production des États-Unis a connu un bond de +23 % en 2011 suivi d'une chute de −13 % en 2012. Par exemple, le rendement d’une centrale électrique qui fabrique de l’électricité en brûlant du gaz et du charbon est de 30 à 50%. Les statistiques de l'Agence internationale de l'énergie, moins récentes mais plus précises, s'élevaient pour 2018 à 33 513 Mt, en progression de 117 % depuis 1973[s 4]. Près d'un tiers de l’énergie primaire disponible est « perdue » lors du processus de tranformation en énergie finale (de 13 371 Mtep à 8 979 Mtep) : l’essentiel de la perte est due aux centrales électriques et au rendement des autres usines de transformation. Le recul de la production mondiale provient de l'arrêt de réacteurs au Japon (−275 TWh) et en Allemagne (−65 TWh) après l'accident nucléaire de Fukushima, en grande partie compensé par la progression du nucléaire en Chine, en Russie et en Inde. Dans le cadre des négociations internationales sur le climat, tous les pays se sont engagés à maintenir la hausse des températures en deçà de 2 °C par rapport à l'ère préindustrielle. Pour cela la législation sur la construction des bâtiments et sur les énergies renouvelables a été précisée et l'UE envisage de pousser à améliorer l'efficacité énergétique des appareils électro-ménagers et des chauffe-eau. La dernière modification de cette page a été faite le 2 décembre 2020 à 21:43. Si l’on met à part ses utilisations imagées comme « un homme plein d’énergie »…, L’Agence Internationale de l’Énergie (AIE ou IEA en anglais) est une organisation intergouvernementale autonome rattachée à l’OCDE…, Iran: les nouvelles cascades de centrifugeuses de Natanz "profondément préoccupantes" pour Paris, Londres et Berlin, Nucléaire iranien: Téhéran traite par le mépris les exigences de Ryad, Méditerranée orientale: Erdogan appelle à une "formule gagnant-gagnant", Novembre 2020, le plus chaud jamais enregistré dans le monde, Novembre 2020, le plus chaud mois de novembre jamais enregistré dans le monde selon le service européen Copernicus, Nord Stream 2 sur le point d'être relancé malgré l'opposition américaine. Toute la consommation d’énergie destinée à satisfaire les divers besoins de l’homme est issue de formes d’énergies dites primaires qui sont soit épuisables (énergies fossiles comme le charbon, le pétrole, le gaz naturel, mais aussi l’uranium), soit renouvelables (énergies hydraulique, éolienne, marines, géothermique et solaire, y compris la biomasse qui est une concentration d’énergie solaire en carbone dans un végétal). Cette durée est très variable selon le type d'énergie : 50 ans pour le pétrole et pour le gaz naturel, 132 ans pour le charbon, 128 ans pour l'uranium avec les techniques actuelles. ), qui selon l'Age… Dans le cadre des négociations internationales sur le climat, tous les pays se sont engagés à maintenir la hausse des températures en deçà de 2 °C par rapport à l'ère préindustrielle. La consommation d’essence dans un moteur de voiture est comptée dans la consommation finale. L'Agence internationale de l'énergie fournit les estimations suivantes : Une part importante des énergies primaires est convertie en électricité ou en chaleur de réseau et est donc consommée sous ces deux formes. Chaque type d'énergie possède son unité privilégiée, et c'est pour les agréger ou les comparer que l'on utilise les unités de base que sont le joule et le Mtep ou parfois le kWh, toute énergie primaire étant assez souvent convertie en électricité. En particulier dans les pays sans accès à l’électricité, la principale source d’énergie résidentielle reste la consommation de biomasse (bois, déjections et déchets) qui échappe au comptage. Afin de mieux mettre en évidence le comportement de consommation d’énergie finale des pays ou groupes de pays et leur tendance longue, les économètres se réfèrent à « l’intensité énergétique » exprimée en unités d’énergie consommée par unité monétaire de PIB, donc de production intérieure au pays. Croissance de la consommation énergétique Les données de la compagnie pétrolière BP montrent qu’entre 1859 et 1968, donc en 110 ans, la consommation cumulée de pétrole fut de 200 milliards de barils. NB : la forte augmentation des réserves du Canada, du Venezuela et des États-Unis résulte de l'intégration des réserves non conventionnelles de sable bitumineux pour les deux premiers (162,4 Gbl au Canada et 261,8 Gbl au Venezuela), de pétrole de schiste pour le troisième. Les surfaces utilisables pour le solaire se limitent aux déserts, aux toits de bâtiments et autres surfaces déjà stérilisées par l'activité humaine (routes, etc). Elle ne l’est pas pour le groupe des pays à faible revenu et ne l’est pas non plus pour les pays à haut revenu. Cette statistique sous-évalue la part des énergies renouvelables électriques (hydroélectricité, éolien, photovoltaïque) : cf. Sa part dans la consommation mondiale a doublé et est passée de 7,5% à 16,4 %. Selon le Dr Fatih Birol, directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie, « les renouvelables font de très grands progrès sur les prochaines décennies mais leurs gains restent largement confinés à la production d'électricité. La consommation d’énergie finale est égale à la consommation d’énergie primaire moins toutes les pertes d’énergie au long de la chaîne industrielle.

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